Déclarer votre chiffre d’affaires tout en étant au chômage

Déclarer votre chiffre d’affaires tout en étant au chômage

Vous êtes peut-être dans cette situation : vous avez quitté votre employeur et vous touchez l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE). Puis vous créez votre entreprise, et voilà le moment de déclarer votre chiffre d’affaires, tout en étant encore au chômage.

Deux situations se présentent alors, quand vous décidez de vous installer à domicile tout en continuant à bénéficier des ARE.

  1. Versement immédiat de l’allocation chômage en capital
  2. Cumuler mensuellement vos allocations avec vos revenus d’entreprises

Personnellement, j’ai préféré recevoir mes allocations de suite plutôt que de cumuler ces dernières mensuellement, car c’est un vrai casse-tête dans le cas n° 2.

Mais voyons cela de plus près.

Versement immédiat de l’allocation chômage en capital

Ce dispositif se nomme l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise). Il vous permet de vous constituer un capital de départ pour la création de votre entreprise. Ce qui est particulièrement intéressant lorsque l’on a beaucoup à investir pour démarrer notre activité.

Attention vous recevez réellement le reliquat de vos droits au moment de la demande, en d’autres termes, Pôle emploi calcul vos droits restants et vous donne 45 % de ce montant.

Exemple : Nous sommes en août et vous êtes déjà au chômage depuis 3 mois avec une allocation mensuelle de 980 €. Vous avez droit à 730 jours de chômage (soit 2 ans). Il vous reste donc 638 jours d’indemnisation à raison de 32,66 € par jour, soit 20 841 € de droits restants dû.

Vous avez donc droit à un capital équivalent à 45 % de 20 841 € = 9378 €.

Attention cette somme est donnée en 2 fois avec un délai de 6 mois pour le 2e versement. Vous aurez donc 4689 € de suite puis 4689 €, 6 mois après si vous êtes toujours entrepreneur.

Bien sûr, vous n’aurez plus les 980 € mensuels. Vous devrez vous débrouiller avec les 4689 €.

Personnellement, c’est ce que j’ai fait et j’ai divisé les 4689 € par 6 (soit 781 €) pour savoir sur quelle somme je pouvais compter chaque mois. Alors, c’est sûr que cela fait moins que les 980 € de départ, mais n’oubliez pas que vous cumulez cette somme avec votre chiffre d’affaires.

Retenez, également, qu’il vous restera des droits ouverts pendant une certaine période qui correspond au délai des droits ouverts lors de l’inscription à pôle emploi + 3 ans : 638 jours dans notre exemple (le nombre de jours pendant lesquels vous avez exercé votre activité) + 3 ans.

Vous pourrez donc toujours recevoir vos indemnités si vous fermez votre entreprise. Elles seront juste diminuées de ce que vous avez déjà perçu (dans notre cas si vous fermez, au bout de 2 ans, il vous restera 11 463 € sur 350 jours).

NOTE IMPORTANTE : Vous n’aurez pas besoin de déclarer votre chiffre d’affaires à pole emploi dans ce cas là.

Cumuler mensuellement vos allocations avec vos revenus d’entreprises

Et c’est là que la prise de tête intervient réellement, au point que c’est un peu les montagnes russes en termes de prévision de revenus.

Tout d’abord, voici ce que dit Pôle emploi :

70 % des revenus que vous tirez de votre entreprise sont déduits de votre allocation mensuelle.

S’en suit, une usine à gaz de calcul d’indemnisation prenant en compte vos revenus bruts, la durée de votre indemnisation et votre SJR (Salaire Journalier de Référence). Cela devient presque impossible de prévoir ce que l’on va recevoir tellement c’est ce Chaos.

Mais, je vais essayer de vous donner une explication… Allez, hop, c’est parti !!

Repartons de notre exemple.

  • Vous avez droit à 980 € d’indemnisation mensuel su 730 jours.

Cette indemnisation a été calculée sur les salaires, primes, etc. que vous perceviez en tant que salarié sur les 12 derniers mois. On va dire que vous gagniez, auparavant, 1400 € brut par mois (votre SJR).

  • Vous réalisez un chiffre d’affaires de 800 €.

Pôle emploi considère que le revenu issu de votre entreprise correspond à votre chiffre d’affaires minoré de 30%.

C’est là, que les comptes d’apothicaire commencent !

En tant que micro entrepreneur, vous avez fait 800 € de prestation et avez payé 22 % de charges URSSAF. Il vous reste 624 € de revenus.

Sauf que pôle emploi ne vas pas prendre en compte ces 624 € pour calculer le cumul de votre indemnisation.

  • Il va prendre en compte 70 % du chiffre d’affaires. Il considérera donc que vous avez gagné 560 € (70 % de 800 €) et non 624 €. C’est plus intéressant pour vous, car vous aurez donc un complément plus important !

D’autre part, vous ne pouvez pas cumuler plus que ce que vous aviez auparavant en tant que salarié.

On reprend :

Vous aviez un salaire brut de 1400 € (votre SJR).

Pour pôle emploi, vous avez gagné 560 €. Pôle emploi vous donnera un complément à hauteur de 1400 € soit 840 €.

Sauf que vous avez droit à 980 €… on en fait quoi des 140 € restants qu’on n’a pas eu ?

Et bien on les divise en nombre de jour indemnisables et on rallonge la durée d’indemnisation.

Allez on continue :

Vous avez 32,66 € de Salaire Journalier de Remplacement. On prend les 140 €, on les divise par 32,66 € on obtient ?

Ben on obtient : 4 jours mon capitaine !

Bien, bravo !

Vous aviez droit à 730 jours, et bien vous avez gagné 4 jours de plus d’indemnisation soit 734 jours !

Youpi !!

J’en ai perdu quelques-unes ?

Non, vous êtes toujours là ?

OK !

Actualiser sa situation à pôle emploi en micro entrepreneur

Quand vous êtes micro entrepreneur, il vous suffit de déclarer votre chiffre d’affaires à pôle emploi qui se chargera du calcul.

Autre point important : si vous avez cumulé plus que votre revenu de référence, soit les 1400 €. Vous ne toucherez rien de la part de pôle emploi ; donc dans notre exemple si vous dépassez 1400 € de CA sur un mois vous aurez peanut !

Mais votre durée d’indemnisation sera rallongée d’un mois !

Autre alerte aussi, pôle emploi est en droit de vous réclamer des sommes trop perçues. Le souci se pose lors de la création d’entreprise ou si vous vous déclarez de façon trimestrielle.

Je vous conseille donc de vous déclarer de façon mensuelle. Mais vous ne pourrez pas le faire lors des 3 premiers mois. De ce fait, pôle emploi va vous verser vos indemnisations totales et peut vous réclamer le trop-perçu le 4e mois d’activité.

Prévoyez-le !

Vous pouvez vous aider de l’exemple que je vous ai donné pour mettre de côté le complément que pôle emploi risque de vous demander.

J’espère que tout a été assez clair, et que vous saurez comment déclarer votre chiffre d’affaires à pôle emploi à présent, car comme tout dispositif français :

C’est bien, mais que c’est compliqué !!

Sources: https://www.economie.gouv.fr/

Produits home made et prestations : que dit la loi ?

Produits home made et prestations : que dit la loi ?

Il est très tentant de proposer des produits home made pour faire vos prestations de soin. D’une part cela semble moins cher à fabriquer mais cela peut aussi donner le sentiment de vous démarquer.

En fait tout ceci est joli, mais la loi française n’est pas trop d’accord.

Que dit la loi et comment vous démarquer autrement ?

La réponse en vidéo…

(suite…)

Es-tu obligée d’avoir un compte bancaire professionnel ?

Es-tu obligée d’avoir un compte bancaire professionnel ?

Dans la majorité des cas, les esthéticiennes à domicile sont en micro-entreprise. C’est une façon de créer son entreprise, qui est des plus simple. Aussi, on me demande souvent s’il faut avoir un compte bancaire professionnel pour l’entreprise.

En fait les micro-entrepreneurs ont pour obligation depuis le 1er janvier 2015 d’avoir un compte bancaire dédié à leur activité et séparé du compte personnel.

Celui-ci n’est pas forcément un compte bancaire professionnel. Aussi, quand tu vas voir ta banque, la première réflexion que ton banquier te fait c’est :

Mais, Madame, vous devez avoir un compte professionnel puisque c’est un compte pour votre entreprise !

Et bien, NON !

Tu peux ouvrir un compte simple, sans même avoir de carte ou de chéquier et tout le bazar (encore que je te conseille d’avoir une carte de paiement car tu dois, quand même régler tes achats pour ton entreprise).

Tu dois juste ouvrir un compte en ton nom personnel et non pas au nom de ton entreprise.

Petit inconvénient : les chèques devront être mis à ton nom personnel et non pas au nom de l’entreprise, mais cela n’est pas trop ennuyeux dans le sens où la cliente fait le chèque devant toi ou demande à quel ordre il faut le mettre.

3 avantages à avoir un compte dédié :

  1. La comptabilité est simplifiée car tu peux prouver facilement son exactitude en cas de contrôle
  2. En cas de contrôle fiscal, c’est aussi plus facile, sinon tu dois prouver chaque entrée et sortie d’argent. (évite de payer tes baguettes de pains avec ce compte aussi, ça marche dans les 2 sens : paiement pro sur compte dédié et paiement perso sur compte perso 😉 ).
  3. Tu as plus de visibilité sur tes rentrées d’argent et cela te permet de savoir plus rapidement si tu entres dans tes frais.

Donc on oublie le compte pro, car on n’en a pas besoin et cela nous fait faire des économies !

Tu disposes d’un an à compter de ton immatriculation pour ouvrir ce compte.

Personnellement, je suis chez Boursorama. J’ai choisi une banque en ligne très disponible : ils répondent vite en cas de soucis.

De plus les avantages d’une banque en ligne ne sont pas négligeables :

  • Pas de frais superflus
  • Le site est simple, transparent et très agréable
  • On accède à celui-ci partout et tout le temps

Pour une banque en ligne avec compte professionnel, je vous recommande Boursorama (lien de parrainage), qui propose un compte gratuit . En passant par ce lien affilié recevez jusqu’à 110€.

A quoi sert une assurance professionnelle ?

A quoi sert une assurance professionnelle ?

On doit être assurée pour tout : voiture, maison, santé.

Et quand vous lancez votre entreprise, vous devez être assurée également.

Mais à quoi sert une assurance professionnelle, au juste ?

Avant, je vais vous raconter une histoire :

« Mr Victor est un grand voyageur. Il voyage pour le plaisir, mais aussi et surtout pour les affaires. La plupart du temps, les deux se mêlent intimement tant ses voyages d’affaires l’emmènent aux quatre coins de la planète.

Il achète et revend des porcelaines fines, des tapis précieux et autres objets rares acquis lors de ses diverses expéditions.

Mme Clément est une jeune et très jolie jeune femme. Elle est régulièrement courtisée par la gent masculine qui la couvre de cadeaux dans l’espoir d’avoir, un jour, les faveurs de la belle dame.

Nous sommes en 1947. La guerre est encore fraichement dans les mémoires avec son lot d’horreur. Et c’est aussi l’année ou Mme Clément, prénommé , Julienne, croisera le chemin de François Victor.

Leur rencontre fût simple, passionnée et Julienne n’a eu de cesse de raconter cette histoire à ses filles et ses petites filles. De cette rencontre fugace et amoureuse, en est resté un objet. Un objet plein de symbolique, de tendresse et de valeur. Cet objet est un vase, mais pas n’importe quel vase, c’est un vase d’une grande rareté. Autant la valeur financière est importante, autant la valeur sentimentale la surpasse. Car ce vase a une histoire. Une histoire qui le suit depuis la nuit où il a été façonné. On lui prête un pouvoir, celui de rapprocher les cœurs. La légende dit que si un homme met dix roses dans ce vase pendant un jour puis qu’il offre ce bouquet à celle qui lui plait, l’amour illuminera le cœur de l’être aimé.

Et François est tombé sous le charme de la belle Julienne. Elle ne savait rien de lui, et son cœur a fondu pour ce bel inconnu lorsqu’il lui a offert un bouquet de roses, un jour de printemps pour ses 21 ans. La légende a voulu que cela se passe simplement entre ces deux êtres. Mais la romance fut de courte durée, six mois plus tard, François dû retourner à ses affaires, il partit dans une expédition plus dangereuse que d’habitude et ne revint jamais.

Il avait laissé le vase à Julienne à qui, il avait conté la légende. Il lui avait dit, à ce moment-là, que chacun des hommes de la famille pourrait offrir un bouquet de roses de ce vase pour conquérir le cœur de leur belle. Comme cela avait marché pour eux, il voulait que la tradition continue au travers des fils et petits-fils qu’ils auraient ensemble.

Nous voilà en 2022. Julienne a eu de beaux enfants et arrières petits-enfants. La légende est contée de père en fils. Le vase est d’ailleurs en belle place sur le buffet de l’ainée des garçons.

La femme du fils ainé se prépare pour une soirée qui doit avoir lieu dans deux jours et fait donc appel à une esthéticienne à domicile.

Vous êtes ravie qu’elle fasse appel à vous. Vous vous installez et faites votre prestation comme à l’habitude, sauf qu’au moment de ranger vos affaires, le vase tombe et se casse.”

Vous êtes horrifiée, gênée, d’autant plus que vous ne connaissez pas son histoire et ne comprenez pas pourquoi cette dame s’effondre. Vous lui proposez de la rembourser, mais le préjudice et tellement grand qu’il se peut que vous ne vous releviez jamais des poursuites qui vont vous tomber dessus.

Cette fable romanesque est une fable… mais elle peut vous arriver. Vous n’êtes à l’abri de rien chez une cliente.

Une assurance professionnelle vous permet d’être couverte dans le cadre de votre activité au cas vous commettriez une erreur, un oubli ou une négligence envers une cliente.

Elle n’est obligatoire que pour les métiers du bâtiment, donc nous ne sommes pas obligées, par la loi, d’en souscrire une, au contraire de l’habitation ou la voiture.

Cependant, elle peut être d’un grand secours s’il vous arrive une mésaventure comme celle-ci.

C’est l’assurance protection juridique généralement couplée à votre assurance professionnelle qui va couvrir les frais liés aux poursuites, etc.

Vous pouvez aussi vous faire voler votre matériel ou votre recette.

Donc, faites faire des devis en demandant les points suivants :

  • Responsabilité civile professionnelle (pour le remboursement du vase par exemple)
  • Vol dans la voiture, chez le client et sur le trajet voiture-client (vérifier si l’on vous couvre avec agression physique ou pas)
  • Assurance protection juridique (pour les frais judiciaires liés aux poursuites)

C’est le minimum.

Après vous pouvez rajouter des options comme :

  • Perte d’exploitation (on vous rembourse la perte de revenus liés à l’inactivité du fait du vol de matériel par exemple)
  • Assurance des archives et support informatique (couverture des frais encourus pour récupérer les données du fichier client par exemple)

Aussi, après cette histoire, vous aurez compris que je n’écrirai jamais de roman… Je m’en tiendrai au blog, promis !

Vous avez besoin d’argent, voici où vous pouvez en trouver.

Vous avez besoin d’argent, voici où vous pouvez en trouver.

Toute création d’entreprise demande des besoins à tous les niveaux. Vous avez besoin d’argent, de temps, de soutien, de motivation, d’accompagnement, de conseils…

Que de besoins, que de demandes !

Et le plus gros besoin est le besoin d’argent.

Où trouver cet argent, ce cœur qui insufflera le premier signe de vie de votre entreprise ?

Le problème est que la plupart d’entre nous s’installent à domicile faute de moyens. Je suis sûr que parmi celles qui me lisent, une bonne moitié a choisi le domicile, car la création d’un institut était bien trop chère pour leur petite bourse.

Ce n’est pas un tort, mais ne parlons pas la langue de bois, il faudra aussi de l’argent pour vous installer à domicile. Les différentes manières de vous faire aider dépendront de votre situation au moment de la création. Je ne vous parlerai pas ici des aides à la formation qui feront l’objet d’un autre article.

Vous êtes indemnisée par le pôle emploi

Le pôle emploi vous aide à vous installer grâce à deux aides :

L’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise)

Cette aide consiste principalement en une exonération partielle de charges sociales et en un accompagnement pendant les premières années d’activité. De plus, elle vous permet de bénéficier de l’ ARCE.

Vous trouverez des explications détaillées en suivant ce lien : ACRE

L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise)

Cette aide consiste à vous verser la moitié des indemnités que vous auriez perçues au titre de l’ARE, en ce, en deux versements égaux.

Concrètement qu’est-ce que cela signifie ?

Un exemple sera plus explicite :

Vous êtes inscrite au pôle emploi depuis mars 2014 et bénéficiez d’une indemnisation journalière de 32 € . Cette indemnisation vous est octroyée pour un délai de 730 jours.  Vous créez votre entreprise en avril 2014. Vous avez déjà perçu 31 jours d’indemnités. Il vous en reste 699. Le pôle emploi vous permet de recevoir 12 mois d’indemnités d’un coup, versés en deux fois.

Vous aurez donc un premier versement de 32€ X 180 jours = 5760 € puis de nouveau 5760 € six mois après, si vous êtes toujours en activité.

Bien sûr pendant ce temps vous n’êtes plus indemnisée, il faudra que quelqu’un assure la vie au quotidien. Oubliez cela si vous êtes seule avec des enfants…

Ceci est un exemple, vous pouvez en savoir plus sur cette aide : ARCE

Vous découvrirez aussi que vous pouvez cumuler les ARE avec vos prestations mois par mois et toujours recevoir vos indemnités.

L’aide à la création d’entreprises pour les handicapés.

Si vous avez été reconnue « travailleur handicapé » ou que vous êtes victime d’un accident du travail ou maladie du travail, entre autres, vous pouvez bénéficier de cette aide.

Vous pourrez recevoir une subvention de 6 000 € maximum pour financer les frais de départ afin de vous aider à démarrer.

Pour en savoir plus, cliquez ici

Le prêt d’honneur.

Le prêt d’honneur est accordé sans demande de garantie, ni apport financier. Cependant, il ne vous est pas donné sur simple demande comme si vous alliez chercher une baguette à la boulangerie. Non , vous passez en commission devant un jury qui statue sur le fait de vous attribuer la somme demandée.

Il permet de financer les frais de démarrage et le besoin en fonds de roulement. Autant dire que vous avez intérêt à bien préparer votre business plan.

Voici les organismes susceptibles de vous aider à obtenir ce prêt (Source BPCI) :

Initiative France : www.initiative-france.fr
Réseau Entreprendre : www.reseau-entreprendre.org.
ADIE:  www.adie.org.
France Active: www.franceactive.org.

Le crowdfunding ou financement participatif

Et pourquoi pas une demande d’aide aux investisseurs privés comme vous et moi ?

En somme, vous présentez votre projet, sur le net, à des investisseurs potentiels pour vous aider à vous lancer. En échange, vous leur offrez des cadeaux ou une présence sur votre site tel un sponsor, c’est à vous de déterminer la récompense pour l’aide apportée. Cela est aussi intéressant si vos proches souhaitent vous aider sans qu’il y ait des « questions d’argent qui fâche » entre vous. Les sites spécialisés dans ce type de transaction garantissent le remboursement aux investisseurs si le projet n’aboutit pas.

Voici le site leader dans son domaine : http://www.kisskissbankbank.com

Le prêt à la création d’entreprises.

Le PCE permet de financer une première installation. L’aide est comprise entre 2000 et 7000 € et est associée à un prêt bancaire et la garantie OSEO.

La garantie OSEO assure aux créanciers un remboursement de la dette dans le cas où vous ne pouvez fournir de garanties, vous-même comme une hypothèque, la caution d’un proche, etc. Autant dire que cela rassure les banquiers frileux.

Cette aide peut être intéressante s’il vous manque un peu d’argent pour boucler votre projet. En effet, la banque peut très bien vous proposer une somme qui ne sera pas suffisante et qui pourra être comblée par le PCE.

Aussi le PCE finance uniquement les frais de départ, les aléas du démarrage, les frais commerciaux, publicité, etc.

Les prêts bancaires

Tellement logique que j’ai failli les oublier. Ils vous demanderont un business plan bien préparé. N’hésitez pas à faire le tour de toutes les banques et ne vous arrêtez pas au premier refus. Certains tenteront de vous démolir en vous disant que c’est un marché qui n’est pas porteur, que l’on est trop nombreuses, etc.

Mais cela sert aussi à tester votre motivation. Si vous vous arrêtez aux trois premières banques qui vous disent d’abandonner, il vaudra mieux abandonner, en effet :-(.

Voilà déjà un bon panel d’aide pour vous lancer. Dans tous les cas, quel que soit l’endroit où vous vous adressez, il faudra un prévisionnel qui tient la route et vous devrez connaître votre projet sur le bout des doigts.

Bon courage et bonne chance dans vos démarches…