Choisir les couleurs de vernis quand on commence à domicile

Choisir les couleurs de vernis quand on commence à domicile

Quelles couleurs de vernis choisir quand on créer son entreprise d’esthétique à domicile ? 

Avec combien de couleurs de vernis devez vous commencer ?

Il est assez difficile, lorsque vous débutez dans la manucure ou la prothésie ongulaire, de choisir vos couleurs, parce qu’on est toujours sous un effet de mode, un peu comme avec le maquillage. Encore qu’avec le maquillage, une fois que vous avez acheté votre palette, vous allez pouvoir faire des maquillages tendances, tandis qu’avec les vernis c’est vraiment une question de look.

https://youtu.be/chSi7Ij5-DI

Ce que je vous conseille, c’est d’avoir, en tout premier lieu, les impondérables. C’est à dire des vernis qui sont choisi par la majorité des clientes.

Si vous devez commencer par une base, le rouge vif plaît toujours, c’est un intemporel. La petite robe noire de la mode.

Vous avez aussi le rose fuchsia. Il faut toujours avoir des couleurs un peu pimpantes, éclatantes, très estivales et puis des couleurs un peu hivernales donc avec un rose fuchsia, vous restez toujours relativement tendance.

Pendant l’été, vous avez aussi des oranges que vous pouvez prendre vous avez, bien sûr, les couleurs un peu plus pâles, comme les couleurs “nude” qui fonctionnent très bien et un rose ou blanc un peu nacré.

En général, ce sont des couleurs qui sont fournis quand vous préparez votre examen parce que ce sont des couleurs qui sont souvent demandés par vos clientes.

Pour résumer, vous devez avoir au minimum 5 à 6 vernis :

  • Un rouge pétant, pur, vif
  • Un rose fuchsia et/ou un orangé
  • Un rose pâle
  • Une couleur nude
  • Un blanc ou rose nacré

Ça fonctionne aussi très bien au niveau des pieds.

Personnellement, j’ai rajouté deux à trois autres vernis, à la mode au moment où j’ai choisi ma collection.

Tout simplement, je suis allée voir un petit peu les tendances dans les marques de produits de vernis qui font des collections chaque année et donc j’en avais rajouté.

Donc, en somme, ça vous fait une dizaine de vernis pour débuter c’est déjà pas mal.

Après, vous regardez tout simplement les demandes de vos clientes et vous allez voir que plus ou moins, elles finissent par choisir un petit peu toujours la même chose.

Vous pouvez, éventuellement, augmenter le panel de choix de couleurs en prenant des collections sur le moment.

Ce qu’il y a de bien dans les collections, c’est que ça vous permet d’être très tendance parce que ce sont des effets de mode, comme les vêtements, il y a des études de style qui sont faites sur les couleurs à la mode, au moment où vous achetez votre look vernis.

A partir de ce moment là, ça vous permet d’avoir un choix, quand même, assez sympa pour vos clientes.

Mais si vous avez peu de moyens, restez sur vos basiques.

I’m so excited, et vous aussi quand vous aurez lu cet article

I’m so excited, et vous aussi quand vous aurez lu cet article

concours-bloomeaQuand une marque vous propose de gagner pas moins de 5000 € HT en appareil et consommable, il y a de quoi être super excitée et motivée, vous ne trouvez pas ?

En effet, Bloomea® Paris et les Nouvelles Esthétiques créent le premier concours récompensant l’institut ou la praticienne la plus innovante.

Mais en quoi cela consiste-t-il en fait ?

C’est très simple, au travers d’un questionnaire à remettre avant le 20 mars prochain, que vous pouvez trouver sur le site de Blooméa , vous participez à ce concours.

Qu’est-ce que l’on vous demande de faire lors de ce concours ? (suite…)

4 conseils de pro pour rentabiliser vos poses d’ongles

4 conseils de pro pour rentabiliser vos poses d’ongles

Matilda, créatrice du blog prothesisteongulaire.net, nous donne aujourd’hui, des conseils de pro pour rentabiliser vos poses d’ongles au travers, d’un article invité. Elle a créée ce blog afin de communiquer autour de sa passion, mais aussi et surtout afin d’aider les prothésistes ongulaires à augmenter leurs compétences, à lancer et à développer leur activité.

Voici les conseils de Matilda :


Travailler à son compte est un rêve pour toutes les personnes qui exercent un métier créatif.

Les esthéticiennes font partie de cette catégorie d’âmes créatives qui préfèrent gagner leur vie en exprimant directement leur savoir-faire, avec pour seule pression, la recherche de la satisfaction de la clientèle.

La pose d’ongle fait partie des services les plus difficiles que vous pouvez accomplir, car la prothésie ongulaire demande beaucoup de pratique pour être maîtrisée totalement et en faire un soin qui rapporte. Alors, comment devez-vous faire pour rentabiliser ces séances de pose d’ongles ?

Se former en prothésie ongulaire

La première chose qui va vous aider, c’est l’inscription à une formation de prothésiste ongulaire. Ce type de formation peut être suivie en seulement trois jours. Une esthéticienne déjà qualifiée en manucure et beauté des pieds peut suivre sans difficulté une telle formation. De courte durée, la formation vous permettra d’acquérir les techniques nécessaires à la pose d’ongle. En effet, avoir plus de connaissances dans ce domaine vous aidera à fournir un travail plus correct qui fidélisera votre clientèle.

Exemple de formatrice en prothésie ongulaire: Kittycia

Se procurer le matériel nécessaire

Après une mini-formation en prothésie ongulaire, vous devez investir dans le matériel nécessaire à la réalisation de votre travail. Voici la liste du matériel à avoir :

  • désinfectant
  • dissolvant
  • bloc polissoire
  • gel de base
  • gel de construction
  • gel de finition
  • gel french
  • lampe UV et/ou LED
  • kit cuticule
  • limes
  • capsules
  • colle capsule
  • coupe tips
  • cotons
  • brosse à poussières
  • pinceaux nail art
  • dotting-tool
  • vernis top coat ou sealer

À cette liste pourraient s’ajouter les pinceaux de nettoyage, la lampe de travail ainsi que l’aspirateur de table. Ce matériel coûte assez cher, mais permettra à l’esthéticienne à domicile d’attester son expertise et de travailler plus rapidement. Notez que certaines formation offre un kit de base pour démarrer votre activité.

Il est également important de bien ranger son matériel méthodiquement afin de pouvoir gagner du temps lors de la séance. 

S’exercer en dehors des heures de travail

Le souci dans la recherche de la rentabilité de la pose d’ongle pour une esthéticienne à domicile est la durée de la séance de la pose d’ongle.

Pour résoudre ce problème, il faut s’exercer en dehors des heures de travail.

Pour cela, il est possible de se procurer des doigts d’entraînement dans les boutiques consacrées à l’esthétique et à la beauté des mains.

Il est également possible d’organiser des après-midi d’essayage de pose d’ongle avec les amies et les voisines pour s’exercer sur des sujets plus concrets. La meilleure façon d’acquérir plus d’expérience étant la pratique. Vous pourrez également proposer un forfait incluant une pose d’ongle offerte sur une certaine période. Par exemple, vous pourriez proposer une pose d’ongle à 15 € au lieu du prix initial pour tout soin visage acheté, pendant un moins. De cette façon, vous gagnez en expérience et en clientèle pour assurer la pérennité de votre marché. 

Proposer quelques standards

Une fois quelques essais effectués, vous vous rendrez vite compte que vous êtes plus rapide et plus efficace pour faire tel type de pose, tel motif ou encore, telle manucure.

L’idéal est donc de démarrer avec un catalogue de service réduit, incluant les poses et manucures qui sont bien maitrisées et qui sont également plus rapidement exécutées. Ainsi la pose sera à la fois de plus en plus rapide et de plus en plus qualitative.

Le catalogue peut ensuite s’élargir au fur et à mesure des entrainements effectués. 

Le timing de référence

Après avoir fait tout ça, vous devrez faire référence au timing généralement respecté par les prothésistes ongulaires.

Donc, le temps estimé pour la pose d’ongles se situe entre une heure et demie à une heure quarante-cinq pour une prothésiste ongulaire professionnelle.

Ce laps de temps comprend :

  • la préparation des matériels par la prothésiste ongulaire.
  • la préparation des mains et des ongles
  • la préparation des capsules
  • la pose de gels sur les dix doigts.

Au final, le timing de référence pour la pose d’ongle est de deux heures.

Pour pouvoir réaliser des poses d’ongles dans ce timing, je vous conseille de travailler d’une manière méthodique et en partitionnant votre temps à l’avance. Il ne faudra pas hésiter, également, à se challenger et à vérifier le temps du travail. Bien évidemment, seule la pratique pourra aider dans la réalisation du timing de référence.

Globalement, afin de rentabiliser au mieux vos poses d’ongles à domicile, il est nécessaire de vous former, d’avoir du bon matériel, d’être organisée, de proposer le bon service que l’on maitrise et surtout de s’exercer régulièrement, même en dehors des rendez-vous clients.


Je remercie Matilda pour ses conseils, n’hésitez pas à la suivre sur son blog sur lequel vous retrouverez des conseils propres à la prothésie ongulaire.

Une astuce make up pour fidéliser vos clientes

Une astuce make up pour fidéliser vos clientes

Les maquillages des mariées vont bon train en ce moment. C’est pourquoi, je vais vous donner une astuce make up pour fidéliser vos clientes.

Il peut arriver, lors de vos séances de maquillage d’avoir à maquiller plusieurs personnes d’affilées. Que vous ayez à maquiller toute la famille ou à maquiller un podium entier de jolies pin up pour un défilé de miss, vous devez garder une hygiène irréprochable et le nettoyage de vos pinceaux en fait partie.

Plusieurs choix s’imposent à vous dans ce cas : (suite…)

Alice de Beauty Bike : un exemple de professionnalisme

Alice de Beauty Bike : un exemple de professionnalisme

S’installer comme esthéticienne à domicile ne s’improvise pas, comme vous le savez. Et j’ai été ravie de pouvoir interviewer Alice de Beauty Bike qui est un exemple de professionnalisme.

Alice a compris les enjeux de la création d’entreprise, de l’art de soigner son image et de la communication avec ses clientes. Elle a su élaborer un concept qui fait parler d’elle et a mis en place une stratégie pour que ses clientes se souviennent d’elle.

Regardons d’un peu plus près Alice et son concept d’esthéticienne à domicile qui se déplace à vélo.

Quel diplôme avez-vous ?

J’ai un CAP et un BP esthétique que j’ai préparé en alternance. 

Depuis combien de temps exercez-vous en esthétique et depuis combien de temps êtes-vous installée ?

J’ai travaillé pendant deux ans en institut de beauté en alternance pour la préparation de mon BP en Normandie puis je suis allée sur Bordeaux ou j’ai cherché du travail.

La création d’entreprises s’est vite imposée à moi et j’ai créé Beauty Bike en 2012.

Qu’est-ce qui vous a amené à proposer vos prestations en vélo ?

C’est en allant au Salon des entrepreneurs et en discutant pendant plusieurs heures avec un plombier qui exerçait à vélo que j’ai eu l’idée d’adapter l’idée à l’esthétique.

J’ai trouvé l’idée novatrice et le côté écologique me plaisait.

A-t-il été difficile de vous procurer un triporteur  ?

Il existe des revendeurs spécialisés, mais il a fallu décrire ce que je voulais faire afin que le constructeur l’adapte à mon activité. De plus, le triporteur ne disposait pas de moteur au départ. Il pèse 35 kg à vide. J’ai roulé pendant quatre mois sans en avoir, j’en ai vite ajouté un.

Combien coute un vélo comme celui-là ?

Il vaut 5000 €.

Comment avez-vous choisi les marques avec lesquelles travailler ?

Au départ, je n’avais pas forcément de marque bio. Après l’achat du vélo, je ne pouvais pas me lancer dans une ouverture de compte et je ne trouvais pas de marque bio sans ouverture de compte qui me convenait. J’ai donc choisi de travailler avec Natura qui était une marque naturelle sans ouverture de compte.

Mais au bout d’un an, je sentais que mes soins n’étaient pas aboutis.

J’ai fini par changer de marque pour prendre Phyt’s qui demandent une ouverture de compte, mais cela m’a permis de faire décoller mes ventes. En effet, la communication était beaucoup plus claire vis-à-vis de mes clientes et mon offre plus cohérente. J’étais donc plus sereine avec mon argumentaire de vente

Comment faites-vous en cas de pluie ?

Il est vrai que l’hiver, c’est moins facile. Il pleut et il fait froid. Je me protège avec un parapluie que j’accroche au vélo et s’il pleut beaucoup, j’ai une cape de pluie. En même temps, je reste dans le centre ville, je ne suis donc pas, non plus, des heures sous l’eau.

Comment vous êtes-vous fait connaître ?

Cela a été assez difficile, comme pour toute activité quand on débute à domicile.

Durant la première année, il a fallu expliquer aux clientes ce qu’était Beauty Bike. Elles pensaient que je faisais des soins sur la place du marché à la vue de tout le monde. Il a fallu beaucoup communiquer pour expliquer que c’était un moyen de déplacement écologique et non pas un institut sur deux roues.

Les médias m’ont bien aidée à ce niveau-là.

J’ai un site internet, un compte Instagram (qui me ramène pas mal de demande de rendez-vous), une page Facebook et Twitter. Je fonctionne beaucoup avec les réseaux sociaux.

Cette manière de travailler a-t-elle eu un effet « booster » pour vous faire connaître (meilleure bouche à oreille, appel des journalistes, etc.) ?

Ça n’a pas été un Booster en termes d’accroissement de clientèle. Ce n’est pas le côté « vélo » qui fait que les clientes me contactent principalement. En fait, j’ai des clientes qui m’appellent par curiosité suite au bouche à oreille et à mon passage à la télé.

Mais ce qui booste mon activité c’est mon savoir-faire en tant qu’esthéticienne. C’est surtout une bonne esthéticienne que les clientes recherchent, avant tout.

Mais il est vrai que le fait de me déplacer à vélo draine une clientèle « bio » plus facilement que si je me déplaçais en 4X4.

Aujourd’hui, arrivez-vous à vivre de votre entreprise ?

Oui, au bout de trois ans j’ai réussi à me dégager un SMIC.

Combien de clientes avez-vous par jour, en moyenne ?

J’ai entre quatre et sept rendez-vous par jour. Mais en moyenne, j’en ai cinq par jour.

Je ne me déplace pas pour des toutes petites prestations comme une épilation de sourcils uniquement, par exemple. Il faut garder à l’esprit qu’il faut être rentable et se déplacer juste pour 7€ n’est pas rentable à mon sens.

Vos débuts ont-ils été difficiles ?

La première année a été assez difficile. Il fallait expliquer aux clientes le concept et puis sans vitrine, il a fallu beaucoup communiquer.

Mais je n’ai pas baissé les bras.

Il faut toujours persévérer même si ça ne marche pas tout de suite.

Je ne connaissais personne à Bordeaux. J’arrivais de Normandie et il a fallu se faire connaître par tous les moyens. J’ai donc soigné ma communication pour qu’elle soit pro :

  • un logo professionnel
  • un beau site internet
  • une belle page Facebook
  • un compte twitter
  • une chaine YouTube
  • de belles photos sur Instagram.

Cela me permet de montrer mon savoir-faire et de donner envie à mes futures clientes.

De grandes chaines de télé ont fait un reportage sur vous, est-ce que cela vous a permis d’avoir davantage de notoriété et donc de clientes ?

De la notoriété ? Oui, sans conteste !

Des clientes en plus ? C’est assez imperceptible.

Les clientes ne viennent pas forcément me dire « ah, je vous ai vu à la télé, je veux un rendez-vous ».

Mais, le fait de passer dans les médias me rend plus crédible et donne confiance aux clientes. Ce qui a été intéressant dans cette médiatisation c’est que j’ai reçu beaucoup d’encouragements et cela m’a bien aidée au début, car ce n’était pas toujours facile.

Comment avez-vous fait pour que les journalistes parlent de vous ? (Dossier de presse ? Invitation ? etc.)

Je n’ai rien fait de particulier. Le concept est tellement novateur qu’ils sont venus à moi pour me demander une interview.

S’il y avait quelque chose à refaire, qu’est-ce que vous feriez autrement ?

Rien, je ne changerai rien !

En revanche, j’aurais dû mettre plus vite l’accent pour me faire connaitre et aller plus vite vers les gens.

Il faut se bouger quand on se rend compte que ça stagne autour de soi…

Avez-vous des conseils à donner à nos lectrices ?

Il ne faut pas hésiter à donner des conseils, à échanger avec ses clientes et à prendre suffisamment de temps après un soin pour parler avec elles.

Je conseille aussi de soigner sa communication et ne pas rester seule quand on rencontre des difficultés. L’installation à domicile est une vraie création d’entreprises et malheureusement cela ne s’apprend pas à l’école.

Je suis jury pour les CAP et les BAC esthétiques et je constate que les candidates ne sont pas préparées à ce qui les attend dans la création d’entreprises. Quelques fois, la pratique et les bonnes manières sont à peine maitrisées.

Je pense qu’on ne peut pas s’installer sans être aidée et accompagnée un minimum.

CONCLUSION

Alice travaille avec les outils de son temps : elle a un site travaillé, beau à regarder et qui donne envie.

Elle draine des clientes via les réseaux sociaux en soignant son image avec de belles photos de ses réalisations, de ses évènements, de ses réussites. On a envie de l’appeler dès qu’on arrive sur sa page d’accueil qui est personnalisée avec une photo d’elle souriante et avenante.

Elle a un vrai message et a décliné celui-ci jusque dans le choix de sa marque de soin. Elle tient un blog ou elle partage ses évènements, ses photos, ses témoignages, ses partenaires… bref son quotidien de « beauty-bikeuse ».

Alice est l’une des rares esthéticiennes à domicile à montrer autant de professionnalisme dans sa communication avec ses clientes.

Je lui souhaite une grande réussite dans le développement de son entreprise.

Beauty Bike :

Son site : https://www.beautybike.net/

Sa page Facebook : https://www.facebook.com/BeautyBike.net

Sa page Twitter : https://twitter.com/beautybike

Son compte Instagram : https://instagram.com/beauty_bike/

Sa chaine YouTube : https://www.youtube.com/user/BeautyBikeBordeaux